Sommaire
- Cas n° 1 : les charges ne sont pas gérées
- Les différents éléments à prendre en compte
- Les grands principes du traitement
- Génération de l'en-tête du bon de travail
- Génération des opérations du bon de travail
- Génération des lignes d'opération du bon de travail
- Cas n° 2 : gestion des charges
- Les grands principes du traitement
- Génération de l'en-tête du bon de travail
- Génération des opérations du bon de travail
- Génération des lignes d'opération du bon de travail
- Influence sur les plannings
Cas n° 1 : les charges ne sont pas gérées
Charge corrective ou autre (GNDI) est désactivée dans la classe d'intervention. La demande d'intervention n'est pas planifiée.
Les différents éléments à prendre en compte
Lors du paramétrage du traitement, plusieurs données sont à prendre en compte :
- les classes d'interventions (GNDI) correctives ou autres et en particulier :
- les étapes de génération de BT ;
- le chemin de la catégorie d'intervention ;
- la classe d'ordres modèle et sa numérotation automatique (GNORM) ;
- le paramétrage de la génération d'un bon de travail. - les demandes d'interventions (GINT), et en particulier :
- la hiérarchie bâtiment ;
- la catégorie d'intervention ;
- le type d'intervenant. - les actions des demandes d'interventions (QMIAOPN).
- les équipements (GEQT) avec en particulier :
- la localisation de l'équipement dans un bâtiment ;
- les dates de mise en service ;
- le statut. - les autorisations des opérations par catégorie (GAOT).
- les compositions des familles d'équipements (GCFT).
Les grands principes du traitement
1) Principe 1 :
Pour ce traitement, plusieurs hiérarchies sont à prendre en compte pour déterminer l'ensemble des équipements devant figurer sur le bon de travail généré :
- la famille d'équipements :
A partir de la famille équipement spécifiée dans la demande d'intervention (GINT), il faut retrouver tous les équipements qu'elle contient, cette composition étant valide à la date logique.
La définition d'une composition se fait dans la gestion de composition famille type équipement (GCFT).
- une hiérarchie bâtiment :
A partir de la hiérarchie bâtiment de la demande d'intervention (GINT), il faut retrouver tous les bâtiments qui la composent, cette hiérarchie étant valide à la date logique.
La définition de cette hiérarchie se fait dans la gestion de hiérarchie bâtiments (GHBT).
Ces deux hiérarchies permettent ensuite de retrouver tous les équipements d'une composition équipements, figurant dans une hiérarchie de bâtiments (grâce à la localisation de l'équipement dans un bâtiment (GEQT)).
2) Principe 2 :
Il s'agit de déterminer les opérations devant figurer sur le bon de travail généré :
- la famille d'équipements :
A partir de la famille équipement spécifiée dans la demande d'intervention (GINT), il faut retrouver les familles supérieures dont elle fait partie par le chemin de la classe d'interventions (GNDI), cette composition étant valide à la date logique.
- le type d'intervenant, la catégorie d'intervention et le code panne :
A partir de la catégorie d'intervention, du type d'intervenant et du code panne de la demande d'intervention, il s'agit de retrouver les opérations qui s'appliquent sur ce type de maintenance.
La définition de ces associations se fait dans la gestion des familles équipements par type intervenant ou catégorie (GFTCM).
Il suffit de retrouver les opérations qui s'appliquent aux familles supérieures de la famille équipements.
Un paramétrage supplémentaire permet de gérer la génération dans le cas où aucune opération n'aurait été trouvée. Il s'agit de la proposition de l'opération de la classe d'intervention (GNDI).
Génération de l'en-tête du bon de travail
Le bon de travail est créé à l'étape définie par défaut (GETCM) pour la classe d'ordres de maintenance.
Chaque création d'un en-tête d'ordre de maintenance est reportée dans le suivi d'intervention (GSIN) afin d'assurer le lien entre la demande d'interventions génératrice et le bon de travail qui en découle.
Lors de la gestion multi-établissements des équipements, l'établissement de l'ordre de maintenance peut être différent de celui de la demande d'interventions.
Pour les maintenances correctives, l'établissement de l'ordre de maintenance est proposé automatiquement à partir de l'établissement de maintenance de l'équipement.
Pour les flux administratifs, il est proposé à partir de l'établissement d'exploitation de l'équipement.
La génération d'un nouveau bon de travail est possible tant que la demande d'interventions n'a pas passé l'étape de clôture (TCDI).
L'origine de la date de début théorique de l'ordre dépend de la classe d'interventions (GNDI), il peut s'agir de la date de la demande d'interventions, de la date de création de la demande ou de la date logique. Dans le premier cas, si l'heure de demande d'intervention est renseignée, elle est proposée comme heure de début théorique.
En fonction du code panne de la demande d'interventions et des contrats de service (GMSLA) liés à l'ordre de maintenance généré, la date et l'heure limite de l'ordre de maintenance sont proposées automatiquement en fonction de l'objectif de durée d'intervention du contrat de service le plus prioritaire et de la date de début théorique de l'ordre de maintenance.
Les contrats de service pris en compte sont ceux :
- de la demande d'interventions liée à l'ordre de maintenance ;
- des gammes opératoires (GKMGAM) liées à l'ordre de maintenance ;
- des contrats de maintenance (GMARA) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré ;
- des lignes des contrats de maintenance (GMADA) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré dont la famille d'articles de la ligne du contrat correspond soit à un article des lignes d'ordre de maintenance de l'opération où est défini le contrat de maintenance, soit à l'article de la ligne d'ordre de maintenance lorsque le contrat est défini pour la ligne d'ordre ;
- des équipements des contrats de maintenance (GEQM) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré dont la famille d'articles de la ligne du contrat correspond soit à un article des lignes d'ordre de maintenance de l'opération où est défini le contrat de maintenance, soit à l'article de la ligne d'ordre de maintenance lorsque le contrat est défini pour la ligne d'ordre et dont l'équipement du contrat de maintenance correspond à un équipement de l'opération de l'ordre de maintenance.
Quand aucune date limite n'a pu être calculée à partir des contrats de service, la date et l'heure limite de l'ordre de maintenance sont proposées à partir de celles de la demande d'interventions.
Génération des opérations du bon de travail
Les opérations issues de la génération dépendent des associations par famille d'équipements, type d'intervenant et/ou catégorie (GFTCM), ainsi que de l'occurrence OPEGEN du paramètre AUTQAM.
Lorsque le contrôle "Opération par catégorie du type intervenant" de la classe (GNORM) est actif, si l'opération est autorisée pour une catégorie d'intervention (GAOT), elle doit impérativement l'être pour celle de la demande d'interventions (GINT). Si elle ne l'est pas, elle n'est pas générée.
L'origine de la date de début théorique de l'opération dépend de la classe d'intervention (GNDI), il peut s'agir de la date de demande d'interventions, de la date de création de la demande ou de la date logique. Dans le premier cas, si l'heure de demande d'interventions est renseignée, elle est proposée comme heure de début théorique.
Pour chaque opération générée, les actions par opération (QMIAOP) sont proposées à partir des actions de la demande d'interventions (QMIAOPN).
Génération des lignes d'opération du bon de travail
La génération des lignes d'ordre rattachées à l'opération se fait par l'intermédiaire des lignes de demande d'intervention (GLDI).
A défaut, ce sont les lignes d'opérations (GLOPM) qui sont prises en compte.
Lors de la génération d'un ordre de maintenance à partir d'une demande d'interventions liée à un renouvellement (GMREN), si la règle de renouvellement (GMRRE) demande l'ajout du type d'équipements, une ligne d'ordre de maintenance sera automatiquement générée avec le type d'équipements à renouveler et le type d'article "RE".
Cas n° 2 : gestion des charges
Charge corrective ou autre (GNDI) est activée dans la classe d'intervention. La demande d'intervention a des plannings (créés par le traitement de génération du planning correctif (TGPC)).
Les grands principes du traitement
1) Principe de décomposition des différentes hiérarchies :
Pour ce traitement, plusieurs hiérarchies sont à prendre en compte pour déterminer l'ensemble des équipements devant figurer sur chaque bon de travail généré :
- une famille équipement :
A partir de la famille équipement spécifiée dans le plan d'opération (QMIPOP), il faut retrouver tous les équipements qu'elle contient, cette composition étant valide à la date de début théorique du planning supérieur à traiter.
La définition de cette composition se fait dans la gestion de composition famille type équipement (GCFT).
- une hiérarchie bâtiment :
A partir de la hiérarchie bâtiment de la demande d'intervention (GINT), il faut retrouver tous les bâtiments qui la composent, cette hiérarchie étant valide à la plus petite date de début théorique du planning supérieur trouvée pour cette même hiérarchie bâtiment, cette classe d'interventions et cet établissement.
La définition de cette hiérarchie se fait dans la gestion de hiérarchie bâtiments (GHBT).
Ces deux hiérarchies permettent ensuite de retrouver tous les équipements d'une composition équipements, figurant dans une hiérarchie de bâtiments (grâce à la localisation de l'équipement dans un bâtiment (GEQT)).
2) Génération multi-équipements :
Si une génération multi-équipements est demandée, les équipements concernés seront spécifiés au niveau de chaque opération de l'ordre, sinon la famille équipement du plan d'opération sera spécifiée à l'en-tête du bon de travail.
De plus, si la demande d'intervention porte sur une famille et non un équipement, elle sera recopiée dans l'en-tête du bon de travail à condition que tous les équipements des opérations appartiennent effectivement à cette famille.
Ce paramétrage se fait au niveau de la classe d'interventions (GNDI) de la demande d'intervention concernée.
De plus, le paramètre AUTQAM, occurrence CHMBAT permet de savoir si les équipements de la famille à prendre en compte doivent avoir le même bâtiment que celui de la demande d'intervention.
3) Génération multi-bâtiments :
Si une génération multi-bâtiments est demandée, un en-tête d'ordre de maintenance sera créé pour chaque bâtiment de la hiérarchie contenant au moins un équipement de la composition, sinon l'ordre de maintenance portera sur la hiérarchie bâtiment de la demande d'intervention et ce bâtiment se retrouvera dans l'en-tête du bon de travail.
Ce paramétrage est un critère de soumission.
4) Génération multi-types d'intervenants du plan ou multi-plans d'opérations :
Si une génération multi-types d'intervenants est demandée, autant d'en-têtes d'ordre de maintenance seront créés qu'il y a de types d'intervenants différents dans les plans d'opérations préventifs (QMIPOP).
S'il s'agit d'une demande de génération multi-plans d'opérations, un en-tête sera créé pour chacun des plans d'opérations préventifs.
Dans le cas où la génération multi-bâtiments est également demandée, la multiplication des bons de travail dépendra des équipements concernés par chaque entité (plan d'opération ou type d'intervenant) et s'effectuera pour chacune d'elle.
Ce paramétrage est un critère de soumission.
5) Regroupement préventif :
Si un regroupement préventif est demandé, chaque opération générée sera rattachée au premier en-tête d'ordre de maintenance valide :
- selon les caractéristiques propres au bon de travail : classe d'ordres, bâtiment, équipements, étape ;
- d'après la règle du préventif (GRPE) de la famille d'équipements et du chemin du plan d'opérationpréventif (QMIPOP) ;
- d'après l'étape limite de regroupement de la classe d'ordres (GNORM) ;
- s'il n'est pas rattaché à la même demande d'intervention.
Le bon de travail recherché doit avoir la même classe d'ordres, famille d'équipements et chemin que le bon de travail qui serait généré sans un regroupement préventif, et le même bâtiment, si le contrôle du bâtiment est obligatoire (d'après le paramètre AUTQAM - CHMBAT).
Son étape doit être inférieure ou égale à l'étape limite définie par la classe d'ordres (GNORM).
La règle du préventif doit s'appliquer à au moins un de ses équipements (GEBO). Le nombre de jours de cette règle (GRPE) détermine l'écart maximum autorisé entre les dates théoriques de l'opération à regrouper (QMIORO) et celles du bon de travail recherché (GORM).
Si un tel bon de travail n'existe pas, il sera créé.
Ce paramétrage est un critère de soumission.
6) Exemple :
Si on part d'une demande d'intervention située sur la hiérarchie bâtiments "BAT" de chemin "TOPO", ayant deux plans d'opérations portant sur la même classe d'ordres et le même type d'intervenant :
- l'un portant sur la composition famille équipement "FTE" de chemin de composition "COMPO" ;
- l'autre portant sur un équipement "EQT99" ;
... voici les différents résultats pouvant être obtenus suivant le paramétrage Génération multi-équipements et Génération multi-bâtiments saisi.
Si l'on part des compositions suivantes :
La répartition des équipements par bâtiments étant faite comme suit :
Pour les équipements n'étant rattachés à aucun bâtiment, on prendra comme convention de les affecter au bâtiment de la demande d'intervention (ici "BAT").
Le résultat sera alors le suivant :
Génération de l'en-tête du bon de travail
Un en-tête d'ordre de maintenance est créé par :
- classe d'ordres différente du plan d'opération ;
- type d'intervenant différent du plan d'opération si le critère Génération multi-types intervenants spécifié au niveau du traitement est actif ;
- bâtiments différents contenant au moins un équipement de la composition spécifiée dans le plan d'opération. Ces bâtiments dépendent à la fois de la hiérarchie spécifiée dans la demande d'interventions et du critère Génération multi-bâtiments spécifié au niveau du traitement ;
- famille équipement différente du plan d'opération si Génération multi-équipements n'est pas spécifiée au niveau de la classe d'interventions.
Ces bons de travail sont créés à l'étape définie par défaut (GETCM) pour la classe d'ordres de maintenance et rattachés au planning supérieur dont ils dépendent.
Chaque création d'un en-tête d'ordre de maintenance sera reportée dans le suivi d'intervention (GSIN) afin d'assurer le lien entre la demande d'interventions génératrice et le bon de travail qui en découle.
En fonction du code panne de la demande d'interventions et des contrats de service (GMSLA) liés à l'ordre de maintenance généré, la date et l'heure limite de l'ordre de maintenance sont proposées automatiquement en fonction de l'objectif de durée d'intervention du contrat de service le plus prioritaire et de la date de début théorique de l'ordre de maintenance.
Les contrats de service pris en compte sont ceux :
- de la demande d'interventions liée à l'ordre de maintenance ;
- des gammes opératoires (GKMGAM) liées à l'ordre de maintenance ;
- des contrats de maintenance (GMARA) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré ;
- des lignes des contrats de maintenance (GMADA) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré dont la famille d'articles de la ligne du contrat correspond soit à un article des lignes d'ordre de maintenance de l'opération où est défini le contrat de maintenance, soit à l'article de la ligne d'ordre de maintenance lorsque le contrat est défini pour la ligne d'ordre ;
- des équipements des contrats de maintenance (GEQM) des opérations ou des lignes de l'ordre de maintenance généré dont la famille d'articles de la ligne du contrat correspond soit à un article des lignes d'ordre de maintenance de l'opération où est défini le contrat de maintenance, soit à l'article de la ligne d'ordre de maintenance lorsque le contrat est défini pour la ligne d'ordre et dont l'équipement du contrat de maintenance correspond à un équipement de l'opération de l'ordre de maintenance.
Quand aucune date limite n'a pu être calculée à partir des contrats de service, la date et l'heure limite de l'ordre de maintenance sont proposées à partir de celles de la demande d'interventions.
Remarque : si le critère Regroupement préventif spécifié au niveau du traitement est actif, la création de l'en-tête d'ordre n'aura lieu que si la recherche d'un bon de travail valide (selon la règle du préventif, l'étape limite de regroupement, etc.) échoue. En ce qui concerne le suivi d'intervention et les opérations, ils seront associés au bon de travail trouvé.
Génération des opérations du bon de travail
Si une Génération multi-équipements est demandée, le nombre d'opérations à rattacher à chaque bon de travail est multiplié par le nombre d'équipements localisé dans :
- le bâtiment de l'en-tête du bon de travail si une Génération multi-bâtiments est demandée ;
- la hiérarchie bâtiment utilisée pour créer l'en-tête du bon de travail s'il n'y a pas de Génération multi-bâtiments.
La génération des opérations dépend des plannings détaillés appartenant au planning supérieur que l'on traite.
Chaque planning détaillé pouvant regrouper plusieurs lignes du plan d'opération (suivant le type de regroupement paramétré : paramètre AUTQAM, occurrence TYPRGP), un seul planning détaillé pourra donc générer plusieurs opérations d'ordre de maintenance.
A partir du planning détaillé et des informations contenues dans les lignes de plans d'opérations qui en dépendent, les dates et heures théoriques de début de l'opération ainsi que la durée de cette opération vont être calculées.
Remarque : Dans le cas d'un Regroupement préventif, la date de début théorique calculée de l'opération sert dans la recherche d'un bon de travail qui doit se dérouler en même temps, aux nombres de jours de la règle préventive (GRPE) près.
1) Principe de calcul de la durée de l'opération :
Au moment de la génération du planning (TGPP), la durée du planning détaillé dépend de la durée des opérations spécifiées au niveau des lignes de plan d'opération (QMIPOP). La durée de l'opération de l'ordre sera donc égale à cette durée, à laquelle il faut appliquer le coefficient d'agrandissement du planning détaillé, si sa durée a été modifiée.
2) Principe de calcul des dates et heures de début théorique de l'opération :
Chaque ligne de plan d'opération est affectée :
- d'un numéro d'ordre indiquant à quelle position doit se trouver l'opération courante ;
- de la durée initiale de l'opération ;
- d'un éventuel délai qui indique le décalage de l'opération par rapport à l'ordre immédiatement inférieur.
A partir de ces trois données et de la date et heure de début théorique du planning détaillé, la date et l'heure de début théorique de l'opération de l'ordre peuvent être déduites. Le calendrier de la classe d'ordres (GNORM) du bon de travail est utilisé pour effectuer ce calcul.
La date et l'heure de début théorique de l'opération seront donc égales à la date et à l'heure de début théorique du planning détaillé auquel sont ajoutés :
- la somme des durées maximum des opérations d'ordre inférieur ;
- le délai de la ligne de plan d'opération courant.
Remarque : Lorsque le critère Regroupement préventif spécifié au niveau du traitement est actif, la date prise en compte dans la recherche d'un bon de travail valide est cette date calculée.
3) Les liens entre opérations :
Rattachée aux lignes de plan d'opération, la gestion des liens entre les opérations préventives (QMILTAN) permet de prévoir, avant le lancement du traitement de génération des bons de travail, les liens entre les opérations des ordres (GLTAM). Le traitement de ces liens est donc fait sur toutes les opérations des ordres générés.
4) Proposition texte, documents et caractéristiques :
Si du texte (QMITXI), des documents (GDIP) et/ou des caractéristiques (GCIP) ont été saisis pour le plan d'opération (QMIPOP) ou le cas échéant pour la demande d'intervention (GINT), ceux-ci sont proposés lors de la génération d'une opération.
5) Exemple :
Si on part d'un échantillon de données des lignes d'un plan d'opération ayant abouti à la création d'un planning détaillé (suivant le type de regroupement), et que la date de début théorique du planning est le 01/01/2000 à 00:00, voici comment sont calculées les dates des différentes opérations :
La date et l'heure de début théorique de l'opération OPE1 à rattacher au bon de travail seront les mêmes que celles du planning détaillé.
La date et l'heure de début théorique de l'opération OPE2 seront égales à la date et à l'heure de début théorique du planning détaillé, en ajoutant le délai de 6h (en se servant du calendrier de la classe d'ordres).
La date et l'heure de début théorique de l'opération OPE3 seront égales à la date et à l'heure de début théorique du planning détaillé, en ajoutant la durée de l'opération OPE1 et le délai de 2h.
Génération des lignes d'opération du bon de travail
La génération des lignes d'ordre rattachées à l'opération se fait par l'intermédiaire des moyens à consommer du plan d'opération (GPOMM) s'il en existe, sinon par l'intermédiaire des lignes d'opérations (GLOPM).
Ces lignes d'opération étant paramétrées par équipement, il faut donc multiplier la quantité théorique du moyen du plan d'opération (ou de la ligne d'opération) par le nombre d'équipements concernés par l'opération de l'ordre.
Pour ce qui est des ressources (moyen à consommer de type "TI"), le coefficient ressources du plan d'opération (QMIPOP) est à appliquer. Ce coefficient étant dépendant du nombre d'équipements du plan d'opération, la quantité de ressource à affecter à la ligne d'opération de l'ordre sera donc à multiplier par le quotient coefficient ressource/nombre d'équipement du plan d'opération.
Exemple :
Influence sur les plannings
Ce traitement part d'un planning supérieur "modèle" et de ses plannings détaillés "modèles" pour pouvoir ordonner les bons de travail, mais il influe également sur ces plannings, qui peuvent être modifiés, supprimés ou créés.
L'en-tête du bon de travail généré est directement rattaché au planning supérieur (Cf. : planning du bon de travail (GORM)). Lors d'une Génération multi-bâtiments, le planning supérieur, initialement prévu sur la hiérarchie bâtiment de la demande d'intervention, sera dupliqué autant de fois qu'il y aura de bâtiments dans l'en-tête des ordres de maintenance générés. Ces duplications entraîneront la suppression de tous les plannings simulés dépendant de ce planning supérieur "modèle".
De ce fait, un premier planning d'ordre de maintenance situé sur un bâtiment donné sera indépendant d'un second planning d'ordre de maintenance situé sur un autre bâtiment, même si initialement ils étaient regroupés sur un même planning supérieur.
Exemple :
Tous les plannings détaillés "modèles" étant rattachés au planning supérieur "modèle", le partage du planning supérieur va donc entraîner le partage des plannings détaillés référencés au niveau de l'opération de l'ordre (sous-tâche (QMIORO)).
De plus, les délais des plans d'opération ne sont pas systématiquement pris en compte lors de la génération de plannings préventifs (TGPP). Ces délais ne sont appliqués sur le planning que lorsque toutes les lignes du plan d'opération du même ordre (pour le même regroupement) ont un délai strictement identique (délai et unité). Le traitement de génération des bons de travail va donc s'occuper de ces délais et peut donc faire bouger les bornes des plannings.
Exemple :
De plus, chaque planning lié à un bon de travail ou à une opération de l'ordre est mis à jour :
- La zone information des paramètres standard de ces plannings (GPLP) est mise à jour avec le bâtiment et le chemin bâtiment ayant servi à créer l'en-tête du bon de travail (pouvant être différent suivant le critère Génération multi-bâtiment choisi lors de la génération des bons de travaux liés à ces plannings) ;
- Le taux de réalisation de ces plannings (GPLP) est également correctement mis à jour ;
- La famille équipement des plannings détaillés (GPLP) est également mise à jour en spécifiant la famille équipement concernée par ce planning (composition famille équipement ou équipement). Cette famille peut varier avec le paramétrage Génération multi-équipements spécifié au niveau de la classe d'interventions (GNDI).